viernes, 14 de febrero de 2014

Hemil Garcia Linares, l' écrivain. Conte " L'ouragan

Hace unos días llegó a mis manos la revista Arcoíris Nº 29 la misma que se edita en París. Pueden aquí adquirir la revista y apoyar a sus editores y a la literatura en general: http://www.amazon.fr/Creation-Litteraire-Bilingue-Arcoiris-Literaria/dp/2126069877 Hace algún tiempo publicaron un texto mío en francés pero nunca pude ponerlo en el blog. Sin embargo, ahora que han publicado mi cuento “El huracán”, creo que es tiempo de hacerlo. “El huracán” es uno de mis cuentos más representativos porque me abrió algunas puertas y me permitió conocer a algun@s autores que han terminaron convirtiéndose en amigos y mentor@s. Aquí va el cuento traducido al francés. Les debo un fragmento de mi novela “Sesenta días…” que ha sido traducida al francés también. Disculpen si hay algún error pues mi francés es básico( apenas puedo decir trivialidades sobre el clima, encantado de conocerle,pedir comidas, etc.). **************************************************************************************************************************************************************************************************************************************** L’Ouragan “ Can we estay here?”, demanda l’enfant et alors Magda, por la première fois, ne sut quoi répondre. Elle respira profondément et finit de fumer sa cigarette. Elle regarda le petit. Ses yeux dorés attendaient une réponse. Elle posa le mégot dans un cendrier et prit l’enfant sur ses genoux pendant que la fumée des arabesques dans la pièce. “ Nous ne pouvons pas rester ici. Nous devons partir en voyage, mon roi.”, dit sa mère, et elle l’embrassa. Elle ne mentait pas. Ils devaient déménager tous les deux mois. Magda, déjà habituée à la rutine, se préparait à prendre un bain, tandis que Bobby, son fil se débrouillant dans sa petite vie d’errante, arme d’un jeu vidéo qu’il trimbalait à travers toute la Virginie. Ils voyageaient depuis bientôt trois ans. Des nouvelles tètes, toujours étrangères et détestables qui faisaient leur apparition, puis disparaissaient aussi vite, comme les voitures qui roulaient dans Arlington Boulevard. L’ avenue large et aussi étrangères abritait des restaurants latinos, des laveries automatiques , de magasins de’ alimentation, et tout autour des Sud-américains et des Centre-américains, cigarette à la main qui bavardaient en attendant que le contre-maître puisse leur offrir du travail ne serait-ce que quelques heures. La chambre du troisième où ils habitent. Conserve une éternelle odeur de tabac, imprégné là depuis toujours; une odeur rance, comme si cette chambre et tout le reste de l’édifice avait été construit para de fumeurs, qui auraient laissés leurs mégots à l’intérieur des ces fragiles murs en aggloméré. “ Este-ce que je peux allumer mon je vidéo, Mam? “ dit Bobby et Magda dit oui du regard. “ Je dois prendre un bain, mon roi” dit-elle. Elle se dirigea vers la salle de bains en laissant la porte entrouverte. Face au miroir elle regarda sa figure de trente ans, ou est-ce que tu as trente trois. Magda et non pas trente? Mais quelle importance? Elle enleva son pyjama et sa peau brune, encore lisse, fleurit inondant les murs jaunes de la salle de bains. Dans son visage fatigué ressortait la vivacité de ses yeux verts comme la mers des Caraïbes, une mer tiède et transparente qui par moments peut devenir sauvage et imprévisible comme un ouragan, parce qu’elle savait – même si elle ne voulait pas les reconnaître – qu’elle portrait en elle un ouragan. Magda ouvrit le robinet de la douche et l’eau tiède coula sur sa peau. Elle fit glisser la savonnette sur se bras, sur, son dos, ensuite elle chercha ses seins généreux, elle s’arrêta un instant puis descendit lentement vers son ventre lisse, vers son sexe, parcourut ses cuises, ses chevilles et pur finir, elle se pencha pour caresser ses pieds avec la savonnette. “ Je tombe de sommeil, pensa -t-elle. Elle se rappela que son frère luit avait proposé de travailler dans sa cave, là-bas au Guatemala, et qu’elle ne devrait plus s’inquiéter de rien. “ Une aide de plus serait la bienvenue aujourd’hui”, songea-t-elle. Quelle différence il y avait maintenant par rapport à son arrivée, cinq ans auparavant, quand elle était venue aux Etats-Unis, remplie d’illusions. Elle travaillait comme serveuse dans un restaurant qui servait de la cousine mexicaine et elle gagnait des bons pourboires. Après une année dans ce travail, elle avait connu José Ramón, un mexicain travailleur, beau garçon, qui l’avait courtisée jusqu’à ce qu’elle dise oui. Et bêtement pensé-t- elle à présent, elle perdit la tête et s’amusa: allons danser, Magda allons nous promener à plage, ma princesse. Et tout était danse, promenade et joie, jusqu’à ce qu’elle tombe enceinte. Quand elle lui dit, José Ramón parut content et ils allèrent même ensemble à la première visite médicale. Et après, la semaine suivante: la terre, la migration, Dieu, le diable u “Le suce sang” avait avalé José Ramón, qui ne réapparut plus jamais. La grossesse fut compliquée et Magda dut quitter son travail dans le restaurant et là, sa vie fit un tour à 360 degrés. “ Et qu’est ce que tu fais maintenant?” lui avait demandé son frère une fois et elle avait répondu tout simplement, “ Je fais un travail. Je fais de la vente”. Maintenant le tableau une pouvait être pire, ou alors ou? Si au moins je pouvais retourner à la maison avec de l’argent. Toujours ce maudit fric. Si j’en avais j’enverrai tout le monde au diable. Que suis fatiguée, il faut que je se me dépêche avec la douche. Et si j’écoutais mon frère? Je m’en sortirais peut-être mieux là-bas. Mais le problème c’est l’enfant. Est-ce qu’il s’habituerait? Il doit pratiquer son espagnol et le plus difficile ce sera l’alimentation “ mam, j’aime pas les haricots” il m’a dit et il ne veut pas manger, mais comme il dévore les chicken nuggets! Qu’est –ce qu’il est beau mon bébé avec son Nintendo. “ Pourquoi nous n’avons pas de maison, mam? ”il m’a demandé l’autre jour et il m’a prise à l’improviste. “ Nous aurons une belle maison” je lui ai dit. “ Quand”, il a demandé. Je lui ai répondu qu’un de ces jours et j’ail changé de sujet et luit ai demandé à mon tour s’il aimerait aller au Guatemala, pour connaître ses grands-parents et il e dit que oui – les enfants sont si éveillés—mais seulement si là-bas nous aurions une maison. Je lui ai dit oui, que la maison des grands –parents est grande et qu’ elle est aussi la nôtre, et que nous ne irions aussi à la plage, et une fois assis au bord de la mer nous ne repartirions plus jamais…et. Elle avait presque fini de prendre son bain quand la sonnette retentit. “ Mommy, the bell is ringing”, dit Bobby, et Magda se rinça comme elle put et ferma le robinet. Elle prit la première serviette qu’elle trouva et ramassa ses cheveux dans une queue de cheval. Elle mit une sortie de bain couleur fuschia et sortit de la salle de bains. -- C’est qui Mam? Demanda l’e enfant sans lâcher son jeu vidéo. -- Je ne sais pas, mon roi. Je vais voir—répondit—elle en se dirigeant vers la porte. Il y avait un étranger devant elle. Elle le regarda un sourcil, et après lui avoir fait un signe, elle ferma la porte. “ Bobby, mon roi, va un moment chez tatie Sandra, et ensuite je passerai te prendre, Ok baby? dit Magda et elle débrancha le jeu vidéo. Elle le mit dans un sac avec un paquet de biscuits qui se trouvait sur la table de nuit. L’enfant sortit de la chambre le sac à la main et frappa à la porte d’à côte. Quelques secondes après apparut une femme échevelée, en short rouge et soutien-gorge et en se regardant avec Magda elles se comprirent sans dire un mot. Aussitôt que l’enfant eut franchit le seuil Magda retourna à son affaire. “ Entre, chéri”, dit Magda à l’étranger qui attendait dehors et ferma la porte. Elle esquissa à peine un sourire métallique lorsqu’elle enleva son peignoir et s’allongea sur le lit, toute nue et perdue, parce qu’elle savait que l’ouragan qu’elle avait à l’intériur – même si elle ne le voulait pas— émergerait une fois de plus pour frapper les draps. ****************************************************************************************************************************************************************************************************************************************** Hemil Garcia Linares. Journaliste, écrivain né à Lima, Pérou. Il a gagné Premier Prix , en 2010, dans l’International Latino Books Awards avec libre de contes “ Cuentos del norte, historias del sur”. Finaliste du concours de contes Platero 2012 du Club du Livre des Nations Unies Suisse). Il a publié - Cuentos del norte, historias del sur (2009) - Sesenta días para abandonar el país( 2011) - Raíces Latinas, narradores y poetas inmigrantes ( 2012) Depuis 2000 il vit en Virginie, Etats Unis où prépare un master d’espagnol en littérature à l’ Université George Mason. Dans son périple aux Etats Unis il pratique des travaux différents tels que bûcheron, agent de assurance, et journaliste. Il a collaboré à Arco Iris Nº 28.

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